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Genève pour le Bien Commun
Sauver des vies en médecine

Sauver des vies dès la première année de médecine :

des étudiant·e·s s’engagent comme premier·ère·s répondant·e·s aux côtés de Save a Life

Sauver des vies dès la première année de médecine

Vous marchez dans la rue quand soudain, l’homme qui fumait tranquillement sa cigarette devant vous s’écroule face contre terre. Mince. Que faire ? Le cours de premier secours que vous avez suivi remonte à si longtemps, les numéros d’urgence se ressemblent tous et dans le stress, tout se mélange. Qui n’a jamais craint de se retrouver face à une situation pareille ?

Contexte actuel

À Genève, ce sont 400 arrêts cardio-respiratoires (ACR) qui se produisent chaque année, soit plus d’un par jour. Moins de la moitié des victimes bénéficie d’un massage cardiaque. Sans massage cardiaque, les chances de survie diminuent de 10 % par minute. Le réseau de premier·ère·s répondant·e·s Save à Life a été créé en 2019 et est composé de volontaires (professionnel·le·s de la santé ou non) en possession d’un diplôme BLS-AED (Basic Life Support). Le 144 alarme les premier·ère·s répondant·e·s pour intervenir sur des ACR identifiés à proximité afin de prodiguer les mesures de réanimation en attendant l’arrivée des secours professionnels. L’efficacité de ce type de réseau dépend donc principalement du nombre de premier·ère·s répondant·e·s disponibles et de leur localisation.

Les étudiant·e·s en médecine s’engagent comme premier·ère·s répondant·e·s

Afin d’augmenter le nombre de premier·ère·s répondant·e·s, des étudiant·e·s en fin de formation ont élaboré un processus de certification. Celui-ci vise à permettre à leurs collègues de première année de devenir premier·ère·s répondant·e·s. Le processus proposé devait être bref afin de ne pas alourdir leur première année. La réussite de ces deux étapes leur offrait un diplôme BLS-AED. Ce diplôme leur permettait de s’inscrire en tant que premier·ère·s répondant·e·s auprès de Save a Life. Finalement, ce processus a permis de recruter 48 nouveaux premier·ère·s répondant·e·s parmi les étudiant·e·s en médecine de première année. Le processus et les résultats détaillés ont été publiés dans le Journal of Medical Internet Research, une revue scientifique internationale « peer reviewed » en accès libre (https://www.jmir.org/2022/5/e38508/).

Un étudiant en médecine participe à sauver une vie

Un étudiant, témoigne peu de temps après son cours. Il a été alarmé par le réseau Save a Life et a pu mettre ses connaissances à profit pendant une réanimation en tant que premier répondant : “j’ai pu mettre en oeuvre les gestes optimaux pour un ACR dimanche passé. Je suis arrivé sur les lieux en premier et ai tout de suite su quoi faire. Je me suis senti compétent et efficace grâce à la formation qui était en l’occurrence encore bien fraîche dans ma tête. Après avoir été rejoint par une médecin puis un autre bénévole, le SMUR et l’équipe ambulancière ont pu prendre le relais et obtenir finalement un pouls et une respiration spontanée. Cette bonne nouvelle fut gratifiante et riche en émotions. Je suis convaincu et déterminé que ces gestes doivent être enseignés au plus grand nombre”.

Premiers secours pour tous, la clef pour sauver plus de vies

La formation des étudiant·e·s aux mesures de réanimation initiales avec l’introduction d’un cours de réanimation obligatoire dès la 1ère année pourrait présenter non seulement un impact majeur en termes de santé publique mais aussi le premier pas vers une généralisation de l’apprentissage de ces gestes de premier secours à la population générale.

Lien vers l’association des étudiant·e·s en médecine

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Ville de Genève

La Ville de Genève s’engage aux côtés de Save a Life

La Ville de Genève signe un partenariat avec le réseau Save a Life

La Commune et Swiss Emergency Responders Association (SERA) ont signé une convention de partenariat concernant le projet Save a Life.

Chaque année, 400 personnes sont victimes d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR) à Genève. En moyenne, il  faut compter dix minutes avant l’arrivée des secours ; or chaque minute passée sans massage cardiaque diminue de 10 à 12 % les chances de survie. Malheureusement, il est rare que des témoins entament une réanimation cardiaque avant l’arrivée des secours, le plus souvent par peur de mal faire. Des gestes simples, à la portée de toutes et tous, permettent pourtant de sauver des vies.

Un réseau pour sauver des vies

C’est pour améliorer cette situation que SERA a inauguré, en 2019, le projet Save a Life : un réseau de premier·ière·s répondant·e·s formé·e·s pour agir en cas d’arrêt cardiaque et alarmé·e·s par le 144 grâce à l’application pour smartphone Save a Life. Cette dernière permet de définir quels sont les premier·ière·s répondant·e·s les plus proches de la victime et ainsi de garantir une intervention rapide. Des défibrillateurs sont également répertoriés sur la cartographie de l’État de Genève et disponibles via l’application.

Un nouveau partenaire de taille

La Ville de Genève comporte la plus forte densité de population du canton et plus de 40 % des interventions Save a Life ont lieu sur son territoire. Par ailleurs, la commune est l’un des plus importants employeurs du canton. Ce nouveau partenariat devrait ainsi permettre d’augmenter significativement le nombre de premier·ère·s répondant·e·s au sein du réseau Save a Life, en permettant aux employé·e·s de la Ville d’intégrer le réseau et de répondre aux alarmes durant leur temps de travail, sous certaines conditions. Le partenariat permettra également de répertorier les défibrillateurs de la Ville de Genève sur la cartographie officielle du Canton. Cette cartographie des défibrillateurs est accessible par les centrales d’urgence et l’application Save a Life. SERA et la Ville de Genève se réjouissent donc de la mise en œuvre de ce partenariat, qui devrait contribuer à augmenter la rapidité de prise en charge des victimes d’arrêt cardiaque à Genève et sauver plus de vies.

A propos de Save a Life

Save a Life compte aujourd’hui près de 2’000 premier·ère·s répondant∙e·s inscrit∙e·s sur l’application dans le Canton de Genève. En 2021, dans 76.5 % des interventions pour arrêt cardiaque, un·e premier·ère répondant·e était présent·e sur site. En moyenne, le réseau de premier·ère·s répondant·e·s de Save a Life est alerté 13 fois par mois.